Année du Dragon : un boom de naissances propice s’annonce en Asie

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Les gouvernements d’Asie de l’Est, de la Chine et de Taïwan au Japon et à la Corée du Sud, s’efforcent de convaincre les femmes d’avoir plus d’enfants face à une crise démographique imminente. La Chine, en particulier, risque de perdre jusqu’à 200 millions de travailleurs d’ici 2050, menaçant son économie axée sur la fabrication. Malgré ces efforts, les taux de natalité continuent de chuter. Cependant, l’espoir d’une augmentation des naissances repose sur l’année à venir, marquée par le début du Nouvel An lunaire et l’avènement de l’Année du Dragon, considérée comme la plus propice selon l’astrologie chinoise.

La quête d’un boom des naissances dans l’Année du Dragon

En Asie de l’Est, la baisse continue des taux de natalité malgré diverses incitations gouvernementales soulève des inquiétudes quant à l’avenir démographique et économique de la région. Les gouvernements, cherchant désespérément à inverser cette tendance, se tournent vers des croyances culturelles profondément ancrées, notamment l’astrologie chinoise, pour encourager une hausse des naissances.

L’impact culturel de l’Année du Dragon

Le dragon, seul animal mythique du zodiaque chinois, est associé à la réussite et à la fortune. Cette croyance populaire suggère que les enfants nés sous ce signe sont destinés à une vie de succès. Cette année particulière voit souvent une augmentation des naissances, les couples planifiant soigneusement la conception pour coïncider avec ce calendrier favorable. Des études, telles que celle menée en 2019 par Naci Mocan, ont montré que les enfants nés durant l’Année du Dragon ont tendance à obtenir de meilleurs résultats scolaires, attribués non pas aux étoiles, mais à l’investissement accru des parents dans leur éducation.

Des mesures gouvernementales et des défis persistants

Face à une crise démographique, la Chine a assoupli sa politique de planification familiale et propose désormais diverses subventions pour encourager les naissances. Cependant, les jeunes générations hésitent à fonder une famille, influencées par des facteurs économiques et sociaux plutôt que par des incitations financières ou des superstitions. Malgré cela, certains experts restent optimistes, espérant que l’Année du Dragon apportera une légère augmentation des taux de natalité.

Le rôle de l’économie et des croyances culturelles

Alors que les gouvernements espèrent que l’attrait de l’Année du Dragon stimulera les naissances, les experts soulignent que les problèmes économiques jouent un rôle plus significatif dans la décision des couples de reporter ou de renoncer à avoir des enfants. Les croyances astrologiques peuvent influencer le timing des naissances, mais sans améliorations économiques substantielles, il est peu probable que nous assistions à une inversion durable de la tendance à la baisse des taux de natalité.

En conclusion, bien que l’Année du Dragon soit accueillie avec espoir, elle met également en lumière les défis complexes auxquels sont confrontés les pays d’Asie de l’Est en matière de démographie. Seule une approche holistique, abordant à la fois les préoccupations économiques et les barrières sociétales à la parentalité, pourra véritablement inverser la tendance à long terme.

Crédits

• Washington Post – Lunar Year of the Dragon and its impact on birth rates in China and Asia
• Étude de Naci Mocan sur les enfants de l’Année du Dragon

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