Frais de notaires : le gouvernement devrait relancer le marché immobilier selon Seloger

Hausse des droits de mutation : un mauvais calcul pour le marché immobilier ?

Selon le groupe, les annonces du gouvernement concernant la hausse des droits de mutation sont perçues comme un mauvais calcul court-termiste qui pourrait gripper la reprise.

Le portail d’annonces immobilières Seloger exprime de vives inquiétudes face à la récente annonce du gouvernement sur l’augmentation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Cette décision est jugée comme un mauvais calcul à court terme, susceptible de freiner une reprise déjà fragile du marché immobilier, surtout dans un contexte où des perspectives plus optimistes se dessinent pour 2025. Malgré les clarifications apportées par Matignon concernant l’exclusion des primo-accédants et des acquéreurs de logements neufs, Seloger souligne que ces mesures pourraient engendrer des complications administratives.

Les conséquences de cette hausse semblent sous-estimées, avec des répercussions potentielles non seulement sur le marché immobilier, mais aussi sur l’économie en général. Étant donné que l’immobilier représente environ 55 % du patrimoine des ménages français, il est crucial de trouver des solutions fiscales alternatives qui n’entravent pas la reprise. Seloger plaide pour une fiscalité différente, capable de soutenir le marché sans compromettre les finances publiques.

Réactions des acteurs du marché

La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) a également exprimé son mécontentement, qualifiant cette hausse de « sacrifice des accédants à la propriété sur l’autel de la reconstitution des finances locales ». Les courtiers et autres professionnels du secteur partagent des préoccupations similaires, soulignant que cette mesure pourrait dissuader les acheteurs potentiels et ralentir les transactions.

Impact sur les finances locales

La crise actuelle du marché immobilier a déjà eu des effets notables sur les finances de la Métropole de Lyon. En 2023, la baisse des droits de mutation a impacté les recettes fiscales, et cette tendance devrait se poursuivre en 2024. Malgré cela, la collectivité prévoit une stabilité des recettes et une augmentation des investissements de 25 millions d’euros par rapport à l’année précédente.

Pour plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter l’article complet sur Lyon Pole Immo.

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Crédits

• La FNAIM s’insurge contre la hausse des droits de mutation
• La crise de l’immobilier impacte les finances de la Métropole de Lyon
• Frais de notaires : le gouvernement gagnerait à laisser repartir le marché immobilier