L’immobilier en périphérie de Poitiers : une attractivité croissante malgré la baisse des prix

Saint-Benoît et au sud : un marché immobilier dynamique

Saint-Benoît, comme Ligugé ou Smarves, se distingue par un marché immobilier actif, avec des ventes rapides lorsque les prix sont alignés sur les estimations des agents. Les nouveaux habitants apprécient le cadre de vie verdoyant et les services de proximité, bien que le marché semble ralentir légèrement à l’approche de l’automne.

Vincent Giraud, agent immobilier chez Labell Immo à Saint-Benoît, souligne que « le printemps a été très bon, ainsi que le début de l’été, septembre semble plus calme ». Il mentionne la vente rapide d’un pavillon de 1985 de 100 m² pour 220.000 €, nécessitant seulement un rafraîchissement décoratif. Un autre bien similaire, datant de 1973 et totalement à rénover, s’est vendu en trois semaines pour 148.000 €.

Les biens plus cossus trouvent également preneurs. Par exemple, une maison sans travaux de 140 m² a été vendue pour 280.000 €. Gautier Lecouturier, directeur commercial adjoint de Square Habitat, note que « avec un budget travaux de l’ordre de 1.000 €/m², on atteint bien une enveloppe cohérente avec le marché local ».

Saint-Benoît attire de nouveaux habitants, comme en témoigne une cérémonie de bienvenue où cinquante nouveaux résidents ont été recensés. Ils mettent en avant le cadre de vie vert, les commerces et les services de proximité, notamment dans les quartiers Lonjoies-Vallée Mouton et Ermitage-La Varenne.

Deuxième couronne : une demande soutenue

Au-delà de dix kilomètres de Poitiers, la demande reste présente grâce à des accès faciles. À Nouaillé-Maupertuis, une maison de 180 m² a été vendue pour 290.000 €. À Ligugé, une maison récente de quatre chambres est cotée autour de 200.000 €, tandis qu’à Fontaine-le-Comte, elle est légèrement inférieure à 190.000 €.

À Saint-Georges-lès-Baillargeaux, un pavillon de plain-pied de 2005 a trouvé preneur pour 165.000 €, malgré un besoin de rafraîchissement. Alexandre Garnier, agent immobilier, indique qu’il y a toujours une demande pour ce type de biens, mais avertit que « si un bien est mal classé énergétiquement, les banques vont décomposer le prêt ».

Prix moyen pour une maison de 100 m² : 170.000 € à Neuville-de-Poitou.

Ouest et nord : Buxerolles, une valeur sûre

Buxerolles, avec ses commerces et sa proximité avec Poitiers, demeure attractive. Édouard Desvignes de Citya CIP-ADP rapporte la vente d’une maison récente à 320.000 € en une semaine. Le diagnostic énergétique est devenu un critère important pour les acheteurs.

Alexandre Garnier note un changement de rapport de force en faveur des acheteurs, surtout pour les maisons classées F ou G, qui doivent justifier leur prix. Récemment, il a vendu un pavillon propre à 160.000 €, respectant son estimation.

À Vouneuil-sous-Biard, une maison avec piscine a été vendue immédiatement pour 320.000 €. Selon Denis Chevalier, la fourchette pour un pavillon classique de 90 m² se situe entre 200.000 et 250.000 €.

Perspectives du marché immobilier

Le marché immobilier autour de Poitiers montre des signes de dynamisme, mais les vendeurs doivent être réalistes quant à leurs prix pour réaliser des ventes. Les primo-accédants continuent de trouver des opportunités, mais les critères énergétiques influencent fortement les décisions d’achat.

Pour en savoir plus :

Pour des informations détaillées sur le marché immobilier à Buxerolles, consultez cet article sur La Nouvelle République.

Crédits

• La Nouvelle République
• Observatoire Ocelor