Payez maintenant : TransAlt exige des applications de livraison qu’elles réduisent le chaos dans les rues

Face au chaos urbain, une proposition audacieuse : faire payer les applications de livraison pour opérer dans les cinq arrondissements de la ville. Cette idée, avancée par un groupe de défense des rues sûres, vise à créer un nouveau département dédié à la livraison durable, en réponse aux défis interconnectés du secteur.

Une nouvelle ère pour la livraison urbaine

La congestion et le désordre engendrés par les applications de livraison dans les métropoles ne sont plus à prouver. Face à ce constat, l’administration Adams envisage la création d’un Département de Livraison Durable, une initiative saluée par Transportation Alternatives. L’objectif ? Repenser globalement l’écosystème de la livraison pour harmoniser les besoins des citadins avec ceux des travailleurs et des entreprises du secteur.

Des propositions concrètes pour un futur durable

Les recommandations de Transportation Alternatives mettent en lumière la nécessité d’une régulation accrue des applications de livraison. En s’inspirant des zones de cartographie des déchets de la ville, l’idée est de réguler ces services et de les faire contribuer financièrement à l’amélioration de l’infrastructure urbaine. Cela inclut la mise en place de batteries sûres, de parkings à vélos et d’autres mesures de sécurité pour les livreurs.

Il est impératif que les entreprises offrent à leurs travailleurs des e-bikes limités en vitesse avec des batteries certifiées UL et partagent des données anonymisées, permettant ainsi à la ville d’optimiser ses projets d’amélioration des rues.

Un impact qui va au-delà de la livraison

Les implications de ces recommandations dépassent le cadre de la livraison. Elles visent à transformer l’espace urbain pour le rendre plus sûr et plus accueillant, tout en anticipant les évolutions futures du secteur, comme l’intégration potentielle de drones ou de robots. La création d’infrastructures de recharge publiques sécurisées et la prévention de la vente de mopeds à des conducteurs non licenciés font également partie des mesures proposées.

Les résidents des quartiers les plus riches, principaux utilisateurs des services de livraison, pourraient voir une amélioration significative de l’infrastructure de sécurité dans leurs zones, bien que l’objectif soit d’équilibrer les besoins de toute la ville en se basant sur des données objectives telles que les taux d’accidents de cyclistes et les infractions pour circulation sur trottoir.

La réaction de l’industrie et la voie à suivre

Malgré les avantages évidents pour la sécurité publique et l’environnement urbain, les géants de l’application de livraison tels qu’Uber et DoorDash expriment des réserves, soulignant les réglementations existantes et les contributions déjà réalisées. Toutefois, la nécessité d’une approche plus holistique et responsable est claire, face à une industrie accusée de favoriser une course vers le bas au détriment de la sécurité des livreurs et des citoyens.

La création d’un Département de Livraison Durable représente une opportunité sans précédent de repenser notre manière de vivre et de travailler dans nos villes, en mettant l’accent sur la durabilité, la sécurité et l’équité. Il est temps pour les acteurs du secteur, les décideurs politiques et les citoyens de collaborer pour transformer cette vision en réalité.

Crédits

• Pay Up: TransAlt Wants Delivery Apps to Stem Chaos on the Streets – Streetsblog NYC
• Adams Claims City is Considering Creating a Department of Sustainable Delivery – Streetsblog NYC
• Delivery Companies Don’t Want to Supply Delivery Workers with Safe Batteries and Bikes – Streetsblog NYC