Un avenir prometteur pour la fonderie de Bretagne, selon Hennebont

Le sort incertain de la Fonderie de Bretagne : un appel à la solidarité

L’annonce de l’échec des négociations dans le cadre du projet de reprise de la Fonderie de Bretagne a sidéré le pays de Lorient. À Hennebont, cette nouvelle a un retentissement particulier car FDB, ex-SBFM, est héritière des Forges d’Hennebont. Fabrice Lebreton, membre du groupe d’opposition Hennebont pour tous, appelle à la solidarité envers les salariés de la fonderie, soulignant l’importance de cette entreprise pour l’emploi local et critiquant les délocalisations motivées par la rentabilité au détriment de l’indépendance économique.

Une histoire de lutte et de solidarité

Les enjeux entourant la Fonderie de Bretagne ne se limitent pas à des considérations économiques. Comme le rappelle Fabrice Lebreton, « Dans les années 50-60, nos aînés ont su faire cause commune au sein du Comité de Défense des Forges d’Hennebont. Quelles que soient les actions qu’ils entreprendront, soyons massivement aux côtés des salariés de la Fonderie pour que vive cette entreprise. » Cette citation met en lumière l’héritage collectif et la nécessité de s’unir face aux menaces pesant sur l’emploi dans la région.

Les reproches à l’encontre des politiques économiques

Le groupe de gauche critique vivement le gouvernement, interrogeant : « Macron et Bayrou peuvent-ils laisser des entreprises qui bénéficient de millions d’euros d’aides publiques continuer de délocaliser uniquement au nom de la rentabilité ? » Cette question soulève des préoccupations sur la responsabilité des décideurs face à des entreprises telles que Renault, qui a annoncé un résultat net de 2,2 milliards € pour 2023, alors que le salaire de son directeur général a augmenté de 19 % l’année dernière, atteignant plus de 5 millions d’euros. Ces données illustrent un déséquilibre croissant entre la rentabilité des entreprises et le bien-être des employés.

Les enjeux de la souveraineté industrielle

À l’heure où se posent les questions de la souveraineté industrielle de la France et de sa réindustrialisation, fermer la Fonderie est un non-sens économique. Fabrice Lebreton s’inquiète pour « l’indépendance économique du pays de Lorient et de la Bretagne. Cette entreprise a un avenir : elle est vitale pour l’emploi. » L’importance de la Fonderie de Bretagne ne se limite pas seulement à la production, mais elle représente aussi un pilier pour la communauté locale.

Que faire pour soutenir l’industrie locale ?

La situation actuelle appelle à une réflexion profonde sur les moyens de soutenir l’industrie locale. Les citoyens peuvent s’engager en participant à des manifestations de soutien, en signant des pétitions ou en soutenant les initiatives qui encouragent la réindustrialisation. De plus, il est essentiel d’exiger plus de transparence et de responsabilité de la part des entreprises qui reçoivent des aides publiques.

Ressources et pistes de réflexion

Pour approfondir ce sujet, les lecteurs peuvent consulter des ressources sur l’impact économique des fermetures d’usines et sur les mouvements de solidarité au sein des communautés industrielles. Des sites comme le Télégramme offrent des analyses détaillées et des reportages sur les conséquences sociales de ces décisions économiques.

Crédits

• L’annonce de l’échec des négociations – Le Télégramme
• Réactions à la fermeture de la Fonderie de Bretagne – Le Télégramme
• L’avenir de la Fonderie de Bretagne – Le Télégramme